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Radio Canada : Atelier de formation du CVER sur l’équité, la diversité, et l’inclusion (EDI)
Atelier de formation du CVER sur l’équité, la diversité, et l’inclusion (EDI) Projet de renforcement des capacités du Comité de Veille et d’Éveil contre le Racisme (CVER). Ce projet est financé par Patrimoine Canada et vise à promouvoir l’équité, la diversité, et l’inclusion tout en renforçant notre lutte collective contre le racisme et la discrimination.

Un réveillon du 31 décembre multiculturel
Le président de l’Amicale de la francophonie multiculturelle du Manitoba, Alphonse Lawson, affirme que cette soirée est une première pour l’organisme et qu’ils comptent répéter la tradition chaque année. PHOTO : Radio-Canada / Gavin Boutroy Un réveillon du 31 décembre multiculturel L’Amicale de la Francophonie multiculturelle du Manitoba organise une soirée de réveillon cosmopolite en français pour célébrer la nouvelle année à Winnipeg. Alphonse Lawson, le président de l’Amicale, voit dans cette soirée le moyen de rassembler la communauté francophone de tous horizons, y compris les membres les plus récents. « C’est la première fois au Manitoba. La communauté francophone veut célébrer en français le réveillon avec les autres communautés pour célébrer notre francophonie, notre multiculturalité. » — Une citation de Alphonse Lawson, président de l’Amicale de la Francophonie multiculturelle du Manitoba Alphonse Lawson mentionne, sans trop en dévoiler, le déroulé du réveillon pour celles et ceux qui voudraient y aller. On va vous présenter une diversité de cuisines qui représentent cette multiculturalité et nous aurons un DJ d’origine ivoirienne qui va nous faire danser au rythme de musiques endiablées qui traversent toute la francophonie mondiale et canadienne. Nous ferons des tombolas, toute personne qui viendra à cette fête va repartir avec un cadeau. Et la cerise sur le gâteau, nous aurons l’artiste franco-manitobaine Kelly Bado qui va nous amener dans sa musique lyrique et qui va ouvrir la venue de la nouvelle année, dit-il. La soirée doit se dérouler le 31 décembre au 257 rue Osborme à Winnipeg. Lancer l’écoute en cliquant ici >>>

Les contributions des immigrants au cœur d’une recherche
Les contributions des immigrants au cœur d’une recherche Par Hugo Beaucamp La Liberté Un groupe de recherche de l’USB travaillera à récolter des données concrètes sur les contributions des immigrants francophones au Manitoba. C’est sous l’impulsion de l’Amicale de la francophonie multiculturelle (AFM) que ce projet a vu le jour. Son président Alphonse Lawson fait la lumière sur les raisons qui ont motivé la mise en marche de ce projet de recherche. « Souvent les politiques et les initiatives se concentrent sur les nouveaux arrivants en termes de besoin. Le discours que l’on entend semble impliquer que l’immigration est un poids qui pèse sur la société. Mais un immigrant qui est bien intégré, après une dizaine ou une vingtaine d’années, quelle est sa contribution? » Lorsque l’on parle de contributions, l’on entend étudier l’impact économique de cette immigration, mais pas seulement. Il s’agit aussi de voir comment cette dernière à influer sur la francophonie, sur le domaine des arts, du sport ou encore de la santé. « Nous n’avons pas de données là-dessus, souligne Alphonse Lawson. On voudrait saisir ces informations-là pour construire un argumentaire qui permettra de changer le discours sur l’immigration. » L’objectif à long terme est de présenter une liste de recommandations et de faire évoluer, entre autres, les politiques d’immigration. Ainsi, l’AFM s’est rapprochée de l’USB pour mener à bien ce projet. Peter Dorrington, vice-recteur en enseignement et à la recherche à l’USB, n’a pas hésité à jouer le jeu. « Nous étions tout de suite convaincus de l’intérêt et l’importance d’un tel projet. » Une étude en deux parties Il faut dire que l’USB est directement concerné par le sujet. « La majorité de nos étudiants internationaux viennent dans le cadre d’un projet d’immigration. Et si l’USB recrute des étudiants à l’étranger, c’est aussi pour appuyer la communauté francophone dans son développement. » Elle en bénéficie aussi, à travers notamment de ses professeurs. L’étude se divisera en deux volets, une partie qualitative puis une partie quantitative. Elle devrait s’étaler sur un an et se reposera en partie sur la contribution, sans mauvais jeu de mots, des immigrants. C’est d’ailleurs pour cela que se déroulait la table ronde de ce samedi, afin de « mobiliser la communauté ». C’est Faïçal Zellama qui sera la figure de proue de cette recherche. Il s’était déjà, par le passé, penché sur la question des barrières à l’intégration des immigrants. La question des contributions est particulièrement importante pour lui. « Ce projet, c’est le minimum que l’on puisse faire pour rendre un peu à notre communauté son estime de soi. C’est pouvoir dire aux immigrants qu’ils contribuent, je veux le démontrer, pour donner un peu d’espoir aux immigrants. » Le coût estimé de la première partie de cette recherche est de 45 000 $. La somme permettra notamment de payer les jeunes assistants de recherche, que Faïçal Zellama qualifie comme étant « la relève ». Les professeurs quant à eux ne seront pas rémunérés. Par Hugo Beaucamp La Liberté https://www.la-liberte.ca/2024/12/09/les-contributions-des-immigrants-au-coeur-dune-recherche/

Une recherche à l’USB pour analyser les contributions des immigrants francophones
Le projet est une initiative de l’Amicale de la francophonie multiculturelle du Manitoba.Photo : Radio-Canada / Juliette Straet Une recherche à l’USB pour analyser les contributions des immigrants francophones Une équipe de recherche de l’Université de Saint-Boniface va se pencher sur les contributions économiques et non économiques des immigrants francophones au Manitoba. En partenariat avec l’Amicale de la francophonie multiculturelle du Manitoba, l’Université souhaite avoir des données scientifiques sur ce qu’apportent les immigrants francophones à la province. L’idée de cette recherche est née à l’Amicale il y a plus d’un an. On veut avoir des données probantes pour reformuler l’argumentaire sur l’immigration et pour que les politiques puissent prendre des décisions gouvernées par les données scientifiques, explique le président de l’Amicale de la francophonie multiculturelle du Manitoba, Alphonse Lawson. On veut changer le discours sur l’immigration qui est présentée comme un poids alors que c’est une richesse. Une citation deAlphonse Lawson, président de l’Amicale de la francophonie multiculturelle du Manitoba Au-delà de la contribution économique des immigrants, les chercheurs veulent analyser leurs apports culturels et communautaires pour la francophonie et la société manitobaine dans son ensemble. “Quand les immigrants sont bien intégrés, c’est une richesse, ils participent à la prospérité nationale”, déclare le président de l’Amicale de la francophonie multiculturelle du Manitoba, Alphonse Lawson.Photo : Radio-Canada / Juliette Straet L’étude est programmée sur un an et comportera, entre autres, de nombreuses entrevues individuelles avec des immigrants. La table ronde de samedi est une première étape qui permet de mobiliser la communauté francophone. Je pense que par le temps qui court où il y a une remise en question de l’immigration vers le Canada, cette étude tombe à point. Une citation dePeter Dorrington, vice-recteur à l’enseignement et à la recherche de l’Université de Saint-Boniface Le besoin de cette recherche résonne dans la communauté Cette étude vient combler un vide dans le domaine de la recherche sur l’immigration qui se concentre majoritairement sur l’arrivée et l’établissement des immigrants dans leur pays d’accueil. Toutes les études se concentrent sur les besoins des nouveaux arrivants, explique Alphonse Lawson. On n’a jamais mené d’études comme ça. C’est une question qu’on a jamais explorée et encore moins de façon historique. Une citation dePeter Dorrington, vice-recteur à l’enseignement et à la recherche de l’Université de Saint-Boniface Elle se distingue aussi par son approche diachronique et historique. L’approche diachronique signifie qu’elle intègre la deuxième génération d’immigrants. Et le projet porte sur les contributions apportées aux communautés depuis l’année 2000. Faïçal Zellama (à droite) et Patrick Noël (à gauche) font partie de l’équipe de recherche sur les contributions économiques et non économiques des immigrants francophones au Manitoba.Photo : Radio-Canada / Juliette Straet Le chercheur principal, Faïçal Zellama, qui a mené en 2021 une étude afin de comprendre les raisons du départ de plusieurs immigrants du Manitoba vers d’autres province, s’identifie à travers cette nouvelle étude. Je suis moi-même immigrant donc j’ai une sensibilité à ce niveau-là, explique-t-il. De plus, une grande partie de ses élèves sont aussi des immigrants. Une telle étude lui permettra d’améliorer ses interventions en cours. C’est un appel au devoir qu’on doit faire de la recherche pour les membres de notre communauté. Une citation deFaïçal Zellama, professeur titulaire à l’université de Saint-Boniface Une opportunité pour les étudiants de l’USB Parmi l’équipe de recherche, on retrouve aussi des étudiants de l’Université, dont Chaymae Bouchbouch, une étudiante de premier cycle à l’USB et assistante de recherche sur le projet. Chaymae Bouchbouch a déjà participé à plusieurs études sur l’immigration francophone. Elle se chargera entre autres des entrevues et d’une partie de la rédaction. Photo : Radio-Canada / Juliette Straet Ça m’enrichit vraiment de faire ce type de recherche et de voir d’autres perspectives grâce aux entrevues, explique-t-elle. Elle voit cette recherche comme une opportunité d’améliorer et d’utiliser ses compétences, mais aussi d’avoir une influence sur la société. Ça va changer la façon dont on voit les immigrants, non pas comme un quota, mais comme des personnes qui enrichissent la population canadienne. Une citation deChaymae Bouchbouch, étudiante et assistante de recherche à l’Université de Saint-Boniface On est très fiers de nos étudiants, confie le vice-recteur de l’Université de Saint-Boniface, Peter Dorrington. Pour lui, le fait de pouvoir les former à la recherche dans le cadre d’une initiative aussi intéressante fait partie des autres retombées du projet. Je suis sûr que ça va les amener loin de dans leur future carrière, croit-il.

Radio Canada : projet de recherche université-communauté
Radio Canada : projet de recherche université-communauté Radio Canada: Le téléjournal Manitoba – Épisode du samedi 7 décembre 2024 L’AFMM et l’Université de Saint-Boniface (USB) sont fières d’annoncer, dans le cadre d’une entente université-communauté, un projet de recherche portant sur la contribution économique et non économique des personnes immigrantes francophones. Regarder

Lancement d’un projet de recherche université-communauté : Plein phare sur la contribution de l’immigration francophone au manitoba
Lancement d’un projet de recherche université-communauté : Plein phare sur la contribution de l’immigration francophone au manitoba Winnipeg, le 5 décembre 2024 – L’Amicale de la francophonie multiculturelle du Manitoba (l’Amicale) et l’Université de Saint-Boniface (USB) sont fières d’annoncer, dans le cadre d’une entente université-communauté, un projet de recherche portant sur la contribution économique et non économique des personnes immigrantes francophones. Lorsque l’Amicale a approché l’USB pour coparrainer ce projet, l’Université a tout de suite reconnu l’importance d’une telle initiative. Après avoir lancé un appel de propositions auprès du corps professoral de l’USB, les partenaires ont invité le professeur Faïçal Zellama et son équipe de recherche à mener ce projet de recherche. Un projet au service de la communauté francophone Cette étude permettra de bien saisir la nature et l’ampleur des différentes contributions de l’immigration francophone des 20 dernières années envers le développement de la francophonie manitobaine et du Manitoba dans son ensemble. C’est la première fois qu’on mesure ainsi l’impact de l’immigration francophone au Manitoba. Ce projet de recherche se divise en deux volets : une étude qualitative suivie d’une étude quantitative, toutes deux permettant suivre les contributions de l’immigration francophone au fil des ans depuis les années 2000, englobant ainsi deux générations d’immigration. En mettant en lumière ces apports, ce partenariat entre l’Amicale et l’USB illustre un engagement partagé envers la valorisation de l’immigration et la prospérité du Manitoba, tout en soulignant le rôle essentiel de la communauté francophone dans l’épanouissement économique et social de la province. Les partenaires invitent la communauté francophone à s’impliquer activement dans ce projet en partageant son expérience, ses idées et ses perspectives, afin de contribuer à une meilleure compréhension de son rôle-clé dans le développement de la prospérité de la société manitobaine. Invitation aux médias Le projet sera présenté le samedi 7 décembre à l’USB (salle 1214), dès 9h15, dans le cadre d’une rencontre réunissant l’Amicale et ses partenaires communautaires et à laquelle les médias sont conviés également. Puis, les journalistes sont cordialement invités à un point presse à 11h, suivant la présentation du projet, dans le Hall Provencher de l’Université de Saint-Boniface. Les principaux intervenants du projet seront alors disponibles pour une entrevue : Monsieur Alphonse Lawson-Hellu, Président de l’Amicale de la Francophonie culturelle du Manitoba Monsieur Peter Dorrington, Vice-recteur à l’enseignement et à la recherche, Université de Saint-Boniface Monsieur Faïçal Zellama, chercheur principal et professeur, Université de Saint-Boniface Veuillez confirmer votre présence avant le vendredi 6 décembre à 15 h 00, par courriel à : communications@ustboniface.ca Pour de plus amples renseignements, communiquez avec : Nathalie Roche, directrice des communications Courriel : communications@ustboniface.ca.

Invitation à une table ronde d’information et de formation des organismes de la francophonie manitobaine
Invitation à une table ronde d’information et de formation des organismes de la francophonie manitobaine Mesdames, Messieurs les responsables des organismes de la Francophonie manitobaine, L’Amicale de la Francophonie Multiculturelle du Manitoba, en partenariat avec l’Université de Saint-Boniface (USB), a le plaisir de vous inviter à une table ronde d’information et de formation. Ce partenariat s’inscrit dans le cadre d’un projet de recherche portant sur la contribution économique et non économique des immigrants francophones à l’économie du Manitoba. Ce projet, unique en son genre, est mené par une équipe de chercheurs éminents sous la direction du Professeur Faiçal Zellama. L’importance de ce projet est primordiale pour mettre en lumière la contribution des immigrants francophones à la prospérité économique et sociale de la province. Il reflète notre intérêt commun pour l’immigration, le développement de la francophonie et la croissance économique et sociale du Manitoba. À cette occasion, nous vous proposons : Une séance d’information animée par l’équipe de recherche, Un atelier de formation sur le thème du renforcement des partenariats et des réseaux, dans le cadre du projet de renforcement des capacités du Comité de Veille et d’Éveil contre le Racisme (CVER) de l’Amicale financé par Patrimoine Canada Lieu : Université de Saint-Boniface, Salon Sportex Date : Samedi 7 décembre 2024 Heure : De 9h à 14h Déjeuner : Offert sur place Nous vous prions de bien vouloir confirmer votre présence ou celle d’un représentant de votre organisme à l’adresse suivante : presidence@amicaledelafrancophonie.com. Pour toute information complémentaire, vous pouvez contacter l’Amicale au 204-998-7327 ou par courriel à la même adresse. Nous espérons vous compter parmi nous pour cet événement enrichissant. Pour l’équipe de recherche, Professeur Faiçal Zellama Pour l’Amicale de la Francophonie Multiculturelle du Manitoba, Alphonse Lawson https://amicaledelafrancophonie.com/

Fin du financement pour Santé en Français au Manitoba: quel avenir pour les soins en français ?
Fin du financement pour Santé en Français au Manitoba: quel avenir pour les soins en français ? Par Marc Sénécal AfricaPresse.com L’annonce que Santé en Français ne recevra plus de financement a causé un véritable choc parmi les francophones du Manitoba. La Société de la francophonie manitobaine (SFM) demande au ministre de la Francophonie, Glen Simard, d’intervenir pour assurer la survie de cet organisme, qui est crucial pour les soins de santé en français. Le président par intérim de la SFM, Derrek Bentley, s’est dit très surpris par cette décision. « C’est choquant parce que la décision a été prise sans consulter la communauté », a-t-il expliqué. Santé en Français, qui travaille pour garantir des soins de santé en français, va perdre le financement du ministère de la Santé d’ici 2027. Ces fonds seront plutôt redirigés vers un autre organisme appelé Soins communs, qui gère les services de santé dans la province. Cette nouvelle a laissé un goût amer chez de nombreux membres de la communauté. Depuis plus de vingt ans, Santé en Français joue un rôle important pour s’assurer que les Manitobains francophones ont accès aux soins dans leur langue. Derrek Bentley reconnaît qu’il peut y avoir des raisons pour centraliser le financement des soins de santé, mais il critique la manière dont cela a été fait, sans consultation. « Comment faire en sorte que Santé en Français continue à fonctionner ? Peut-être grâce à l’aide du ministère de la Francophonie », espère-t-il, en appelant Glen Simard à agir. Pour calmer les inquiétudes, le ministre Glen Simard a déclaré que Santé en Français restait un partenaire important pour le gouvernement. Il a mentionné la possibilité d’une nouvelle entente entre Soins communs et Santé en Français, mais n’a pas donné de détails précis. Le ministre a affirmé que l’objectif était de garantir une stabilité financière pour les soins de santé destinés aux francophones, même si le financement allait changer de forme. Le directeur général de Santé en Français, Jérémie Roberge, a parlé de chercher des financements par projet pour compenser la perte du financement régulier. Cependant, cela inquiète certains membres de la communauté. Hubert Gauthier, l’ancien président de la Société Santé en Français, doute que ce modèle soit efficace. « C’est typique des gouvernements : ils enlèvent le financement régulier et forcent les organismes à trouver des financements ponctuels. Cela met en péril la survie des organisations », a-t-il dit. La perte du financement régulier pourrait rendre plus difficile la mission de Santé en Français de fournir des services de qualité. Pour beaucoup, cela est préoccupant, car cela affaiblit la continuité des soins de santé en français. Les organismes communautaires risquent de devoir consacrer plus de temps et d’énergie à trouver des financements, au détriment des services qu’ils fournissent. Derrière cette crise, c’est l’accès aux services en français qui est menacé. Les membres de la communauté doivent se mobiliser pour défendre les services de santé en français. La SFM a déjà lancé un appel à la mobilisation, espérant que la voix des francophones sera entendue et que des solutions durables seront trouvées. Pour beaucoup, c’est une question d’égalité des droits et de reconnaissance de la diversité linguistique au Manitoba. Par Marc Sénécal Africa Presse https://africapresse.com/fin-du-financement-pour-sante-en-francais-au-manitoba-quel-avenir-pour-les-soins-en-francais/

Le projet de renforcement des capacités d’action du CVER au Manitoba
Le projet de renforcement des capacités d’action du CVER au Manitoba Le projet de renforcement des capacités d’action du CVER au Manitoba a pour origine la nécessité de lutter contre le racisme et la discrimination dans cette province canadienne. Le Manitoba a été confronté à diverses formes de discrimination raciale ces dernières années, notamment envers les communautés autochtones, les minorités visibles et les immigrants. Le contexte économique, social, environnemental et politique du Manitoba a connu des changements importants ces dernières années. Sur le plan économique, la province a connu une croissance modérée, avec des industries clés telles que l’agriculture, les mines et la production d’énergie. Sur le plan social, la province a connu une augmentation de la diversité culturelle, avec une population autochtone importante et une augmentation du nombre d’immigrants. Cependant, cette diversité a également été accompagnée de tensions et de conflits en raison de la discrimination raciale et de la marginalisation de certaines communautés. Sur le plan environnemental, la province a été confrontée à des défis liés aux changements climatiques, tels que les inondations et les feux de forêt. Sur le plan politique, la province a connu un certain nombre de changements gouvernementaux, avec des politiques publiques divergentes en matière de lutte contre la discrimination et la promotion de la diversité. C’est dans ce contexte que l’idée du projet de renforcement des capacités d’action du CVER au Manitoba a émergé. Le CVER est une organisation communautaire basée au Manitoba qui se consacre à la lutte contre le racisme et la discrimination. L’organisation a réalisé que pour mieux répondre aux besoins de la communauté et devenir plus efficace dans sa lutte contre le racisme, elle avait besoin de renforcer ses capacités d’action. Cette prise de conscience a été encouragée par les événements récents de discrimination et de racisme dans la province et la nécessité de s’adapter à un contexte en constante évolution. Le projet vise donc à renforcer les capacités du CVER en matière de recherche, de plaidoyer, de formation et de mobilisation communautaire. En renforçant ses capacités, le CVER sera mieux équipé pour répondre aux besoins de la communauté et pour faire face aux défis actuels et futurs liés à la discrimination et au racisme au Manitoba. Le renforcement des capacités du Comité de veille et d’éveil sur le racisme au Manitoba peut avoir plusieurs finalités, notamment : Sensibiliser la communauté francophone et la population en général aux questions de racisme et de discrimination par l’organisation des ateliers de formations. Fournir des ressources et des outils pour aider les membres de la communauté à reconnaître, prévenir et traiter les cas de racisme. Encourager la participation active et significative des membres de la communauté dans la lutte contre le racisme. Renforcer la capacité du Comité de veille et d’éveil sur le racisme à agir en tant que ressource pour les membres de la communauté et à prendre des mesures concrètes pour combattre le racisme. Aider à gérer les plaintes et à accompagner les victimes. En termes de bénéfices attendus pour l’immigration francophone une fois le projet terminé, il est possible que le renforcement des capacités du Comité de veille et d’éveil sur le racisme puisse contribuer à créer un environnement plus accueillant et inclusif pour les nouveaux arrivants francophones. Cela peut également aider à améliorer la qualité de vie de la communauté francophone en général. Enfin l’objectif d’un projet réussi peut être de voir une augmentation de la sensibilisation et de la compréhension des questions de racisme et de discrimination au sein de la communauté, ainsi que de l’engagement des membres de la communauté dans la lutte contre le racisme. Nous pourrions également voir une diminution des cas de racisme signalés dans la communauté francophone au Manitoba. Le Projet de renforcement des capacités du CVER ( Comité de Veille et d’ Eveil contre le Racisme et la Discrimination) est financé par Patrimoine Canada, Ministère de la Diversité, de l’Inclusion et des Personnes en situation de handicap

Ibrahima Diallo, professeur titulaire de biologie à l’Université de Saint-Boniface (USB), prend sa retraite
Ibrahima Diallo a pris sa retraite récemment, mais reste encore engagé dans plusieurs organismes. (photo : Marta Guerrero) Ibrahima Diallo, professeur titulaire de biologie à l’Université de Saint-Boniface (USB), prend sa retraite Par Jonathan Semah La Liberté Après quasiment quarante années d’enseignement, il quitte l’établissement avec le sentiment du devoir accompli dans plusieurs domaines. C’est un immense chapitre que vient de clore Ibrahima Diallo. Arrivé du Sénégal au Manitoba en 1984, Ibrahima Diallo a commencé à enseigner à l’USB l’année suivante. 39 années d’enseignement terminées il y a quelques semaines quand il a donné son tout dernier cours. « J’ai eu un pincement au coeur », avoue-t-il. « Travailler dans ce contexte-là pendant toutes ces années, c’est une vie et ça restera toujours là. Quand j’ai annoncé mon départ à mes élèves dans mon cours de physiologie certains m’ont dit : Non, monsieur, vous ne pouvez pas partir. Je me suis attaché aux étudiants, aux collègues, aux cours, à l’établissement. » Le vétérinaire de formation est devenu professeur titulaire en 1998 au département de sciences expérimentales à la Faculté des sciences de l’USB. Et de 2000 à 2010, il a été le doyen de la Faculté des arts, d’administration des affaires et des sciences. Il a notamment oeuvré pour finaliser et renforcer le baccalauréat en administration des affaires. En tant que doyen, il a aussi pu participer à la création d’un baccalauréat en service social en français. La science pour tous Avoir eu la possibilité d’oeuvrer à l’USB a été « une chance inouïe », selon Ibrahima Diallo. « J’ai bâti ici ma seconde carrière. J’ai pu beaucoup travailler pour la vulgarisation de la science, j’ai notamment beaucoup fait ça dans les années 1990, ça m’a rendu très fier. » Le spécialiste des grands animaux admet par ailleurs que cette carrière de professeur n’était pas vraiment prévue. Mais il a pris goût à la pédagogie et explique comment il a réussi à faire passer des idées, parfois compliquées et techniques, à ses élèves. « Après ma première année, j’ai été assistant d’un cours de biologie donné par André Fréchette, qui est devenu doyen par la suite. Je l’ai vu enseigner dans un laboratoire. Il parlait de manière si simple, dans un langage abordable en y apportant de l’humour. Ça a été un déclic. Je me suis dit : Ibrahima, tu n’as pas à monter sur un piédestal, mais tu dois descendre au ras des pâquerettes et donner un langage que les gens peuvent comprendre. » Ibrahima Diallo évoque d’ailleurs tout le travail accompli pour rendre la science accessible au Manitoba et au Canada. À son arrivée, il y avait un vide immense d’apprentissage scientifique en français. Pour améliorer la situation, il cite en exemple ses collabora-tions importantes avec les Productions Rivard pour la réalisation de vidéos au sujet des serpents à Narcisse et aussi 26 émissions sur la faune de l’Ouest et du Grand Nord. « Pour les sciences, la plupart des ouvrages dispo-nibles étaient en anglais. Je me souviens que le premier cours de biologie que j’ai donné ici était avec un manuel en anglais. C’était étrange, j’avais déjà étudié la biologie et j’avais des livres en français quand j’étais au Sénégal. Mais ici, rien. Ça a été notamment une des missions de l’Acfas (1). C’est important que les jeunes d’ici sachent qu’ils peuvent étudier et faire de la science en français. Ça a été mon leitmotiv. » Président de la Société de la francophonie manitobaine (SFM) entre 2006 et 2011 et actuel vice-président de la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada (FCFA), Ibrahima Diallo est également un important artisan de la francophonie hors Québec. Membre fondateur de l’Amicale de la francophonie multiculturelle au Manitoba, consul honoraire du Sénégal, le professeur a aussi eu un rôle essentiel dans la venue de nouveaux arrivants dans la province. Un changement qu’il a pu remarquer directement à l’USB. « Déjà dans le corps professoral, à mon arrivée, je pense que nous étions trois enseignants qui venaient d’Afrique. Il y avait très peu d’étudiants étrangers sur le campus. Puis, il y a eu une internationalisation du campus, j’en étais l’un des artisans. Je voyais des gens qui voulaient venir étudier ici et l’USB représentait, à mon sens, une excellente porte d’entrée. Être étudiant francophone en baignant dans une mer anglophone, c’était une carte forte, un atout. » Retraité actif Ibrahima Diallo se souvient d’ailleurs avoir fait un voyage en 2002 au Sénégal. Il avait fait le tour des lycées pour vanter les mérites de l’USB. Jeune retraité de l’enseignement, Ibrahima Diallo reste encore impliqué dans plusieurs organismes. S’il compte bien ralentir le rythme, il restera tout de même très actif, ça fait partie de son tempérament. « La nature a horreur du vide comme on dit. Je reçois encore beaucoup de sollicitations, mais je vais quand même prendre du temps pour ma famille. Je vais ralentir, tout en continuant à pédaler (rires). Ma vie n’a jamais été ennuyeuse, j’ai toujours fait des choses qui m’intéressent. J’ai suivi des cours de menuiserie, de plomberie, de réparation de petits engins, je n’arriverai pas à rester assis devant la télévision. Je suis un homme d’action. » (1) L’Association canadienne-française pour l’avancement des sciences. Pour sa contribution à l’association, Ibrahima Diallo en est devenu membre émérite en 2019. Par Jonathan Semah La Liberté https://www.la-liberte.ca/2024/09/07/la-retraite-a-sonne-mais-lengagement-est-la-pour-durer/

Encore un peu de temps avant le grand bilan
Alphonse Lawson-Hellu, l’Amicale de la francophonie multiculturelle du Manitoba Encore un peu de temps avant le grand bilan Par Hugo Beaucamp La Liberté L’Amicale de la francophonie multiculturelle du Manitoba (AFM) devait tenir ses États généraux pendant ce mois d’avril 2023. Ils auront finalement lieu en mars 2024. L’Amicale de la francophonie multiculturelle du Manitoba (AFM) devait tenir ses États généraux pendant ce mois d’avril 2023. Ils auront finalement lieu en mars 2024. Dans le même temps, la consultation communautaire sous forme de « café citoyen », qui avait commencé ce mois de mars 2023, se voit elle aussi prolongée jusqu’au 31 décembre 2023. « Compte tenu de l’engouement, on a souhaité laisser plus de temps aux gens s’organiser », explique Alphonse Lawson, président de l’AFM. Et de poursuivre : « Nous souhaitions aussi prendre le temps de faire remonter tous les éléments abordés avec lesquels nous irons aux États généraux. » 11 axes Ces États généraux arrivent 20 ans après la naissance de l’AFM. Les discussions s’organiseront autour de 11 axes qui sont les suivants : immigration francophone; intégration professionnelle des immigrants; intégration socio-économique des immigrants; préservation et promotion des cultures; racisme, discrimination et inégalités; promotion de la francophonie; solidarité communautaire; représentation et participation à la vie politique et communautaire; santé, sport, éducation, jeunesse, musique et art; moyens financiers et ressources humaines; proposition de changement de nom. Regarder en arrière pour avancer « De ces États généraux, nous pourrons dégager de nouvelles orientations et un plan opérationnel pour aider les immigrants francophones à mieux s’intégrer au Manitoba. » Cette volonté de dresser un bilan rétrospectif de ces 20 dernières années, elle est le fruit d’un constat simple : « 20 ans, c’est un parcours de vie, c’est bien de faire le bilan. Ce qui a marché, ce qui n’a pas marché, mais aussi à définir quels sont les nouveaux besoins de cette immigration. » Hugo Beaucamp La Liberté https://www.la-liberte.ca/2023/03/29/encore-un-peu-de-temps-avant-le-grand-bilan/

La radio communautaire Envol 91 FM a reçu un rapport d’enquête interne faisant état de racisme au sein de l’organisation
L’AGA de la radio communautaire a rassemblé une cinquantaine de personnes. (photo : Jonathan Semah) La radio communautaire Envol 91 FM a reçu un rapport d’enquête interne faisant état de racisme au sein de l’organisation Par Ophélie Doireau La Liberté C’est une cinquantaine de personnes qui étaient réunies en personne à la salle Jean-Paul Aubry au Centre culturel franco-manitobain le 23 mars 2023 pour assister à l’assemblée générale annuelle de la radio communautaire, Envol 91 FM. Cette année encore, Raymond Lafond a été élu président d’assemblée. La réunion venait à peine de commencer que certains membres, dont Joanne Lussier Demers, faisaient remarquer qu’ils n’avaient pas reçu toute la documentation à temps. La présidente du CA, Blandine Tona a reconnu « il y a quelques glitchs. Moi-même, je n’ai reçu la documentation. Nous vous présentons nos excuses. » Statuts et règlements de la radio Après une présentation du rapport de la présidente de CA et de la direction générale, Fatimaty Gueye, les membres ont eu l’occasion de discuter des modifications des statuts et règlements. Il n’y aurait désormais plus de membre familial. Les assemblées générales extraordinaires devront faire l’objet d’une demande écrite par 1/3 des membres de la radio et non 25 membres. De plus, les durées des mandats ont été revues pour que tout le CA ne soit pas en élections tous les deux ans. L’article sur les procédures d’élections a aussi été ajusté pour permettre cette nouvelle réalité. Tous les changements ont été adoptés par les membres de la radio communautaire. Rapport de l’enquête interne Enfin le point 11 de l’ordre du jour était le plus attendu par les membres puisqu’il s’agissait du rapport de l’enquête interne demandé à l’AGA de l’an passé. En effet, Valérie Rémillard avait proposé la motion suivante lors de l’AGA du 19 avril 2022 : « que le CA engage un.e expert.e indépendant.e dans le domaine des conflits de travail pour enquêter sur les évènements qui ont poussé des employés à démissionner et des bénévoles à quitter. » C’est donc le cabinet Equitable Solutions qui a été retenu pour mener cette enquête en la personne de Me Laurelle Harris. Cette dernière a décliné notre demande d’entrevue. Cependant, lors de l’AGA de cette année, elle a eu l’occasion de présenter brièvement son rapport. Ce dernier a conclu que le conseil d’administration de 2021 a agi de manière appropriée et de manière raisonnable. Son rapport fait aussi état d’un racisme anti-noir au sein de l’organisation communautaire. Pour mener à bien ce travail, Equitable Solutions a recueilli des témoignages anonymes, des documents et des enregistrements. Ce sont finalement 12 recommandations qui ont été faites pour améliorer le climat de travail dans la radio communautaire. Le rapport, d’abord rédigé en anglais, n’a pas manqué d’interpeller certains membres de la radio. Martine Bordeleau a fait valoir neuf commentaires auprès de l’assemblée. Entre autres, le choix de ce cabinet anglophone, le manque de contexte avant l’arrivée en poste de la nouvelle direction générale, la mise en place d’outil sécuritaire ou encore le manque de preuves concrètes. Alphonse Lawson, président de l’Amicale de la francophonie multiculturelle du Manitoba a, de son côté, remercier Laurelle Harris pour ce rapport. Il a souligné que « les immigrants francophones étaient sous le choc après ces révélations. […] J’espère que tout le monde prendra ses responsabilités pour que tous les francophones se sentent inclus. » Les discussions ont duré une quarantaine de minutes et le rapport a été adopté à titre d’information. Quatre personnes ont voté contre. Par Ophélie Doireau La Liberté https://www.la-liberte.ca/2023/03/24/envol91fm-aga-rapport-enquete/

Des modèles de réussite pour inspirer la jeune génération noire
L’Amicale de la francophonie multiculturelle du Manitoba offre une table ronde valorisant des parcours de jeunes immigrants. L’événement s’est déroulé à l’Université de Saint-Boniface. Des modèles de réussite pour inspirer la jeune génération noire Par Radjaa Abdelsadok Radio-Canada Près d’une cinquantaine de personnes ont assisté à la table ronde intitulée « Témoignage et réussite des jeunes issus de l’immigration au Manitoba », lundi soir, à l’Université de Saint-Boniface. Organisatrice de l’événement, l’Amicale de la francophonie multiculturelle du Manitoba a clôturé le Mois de l’histoire des Noirs en voulant inspirer la jeunesse. Le président de l’Amicale, Alphonse Lawson, explique que cette rencontre avait pour objectif d’inspirer les jeunes afro-descendants en valorisant des trajectoires de vie. Au Manitoba, au Canada, on veut montrer que c’est possible d’avoir de l’ambition et de réussir, affirme-t-il. Une table ronde autour de la réussite scolaire et professionnelle de jeunes Noirs figurait au programme de la soirée. On perçoit souvent l’immigration comme la source de tous nos problèmes, mais l’immigration ce n’est pas un poids, c’est une richesse. D’un parcours d’immigration à l’inclusion Parmi les difficultés évoquées, les intervenants ont mentionné le racisme, mais surtout le sentiment d’insécurité quant au fait de réussir. Même si tu es né ici, tu ne connais pas le système comme ceux qui sont là depuis plusieurs générations, souligne Diane Tshikudi, étudiante en doctorat au Département d’immunologie à l’Université du Manitoba. Arrivé au Canada avec son père dans les années 90, l’artiste Lacina Dembélé renchérit : On était là pour réussir, on n’avait pas le choix. Depuis, j’ai pris l’habitude de me faire inclure, je n’attends pas qu’on m’inclue. Plusieurs étudiants de l’Université de Saint-Boniface ont assisté aux échanges, dont Eliams Derrick Yapi, 24 ans, arrivé de Côte d’Ivoire il y a six mois. Je suis enthousiaste d’en apprendre plus sur la vie des jeunes Noirs africains qui ont immigré comme moi ici; ça me motive pour aller de l’avant, dit-il. La présidente de l’Association étudiante de l’Université de Saint-Boniface, Michelle Kambire, est du même avis. En tant qu’étudiante originaire de la Côte d’Ivoire, je suis venue, car c’est important de pouvoir s’identifier à des personnes qui ont presque le même vécu, en qui on peut se reconnaître, affirme-t-elle avec enthousiasme. Je retiens qu’il ne faut pas se limiter, que l’on est tous capables, même si l’on pense parfois qu’il y a des barrières, ajoute Michelle Kambire. La discussion s’est clôturée sur la question du réseautage. Tous les participants de la table ronde se sont accordés à dire que les personnes noires qui ont pu réussir doivent ouvrir la porte aux autres pour, ainsi, favoriser la réussite de la communauté noire, mais d’autres immigrés également. S’il n’y a personne pour nous représenter dans les sphères scientifiques et de recherche, par exemple, alors personne n’abordera les préoccupations qui nous concernent. Notre présence permet d’enrichir la discussion avec de nouvelles manières de penser en apportant de la perspective, affirme Diane Tshikudi. Par Radjaa Abdelsadok Radio-Canada https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1959507/noirs-jeunesse-reussite-immigration-inclusion

L’Amicale de la francophonie multiculturelle du Manitoba prépare un vaste bilan
Alphonse Lawson, président de l’Amicale de la francophonie multiculturelle du Manitoba L’Amicale de la francophonie multiculturelle du Manitoba prépare un vaste bilan Par Radio-Canada Après 20 ans d’existence, l’Amicale de la francophonie multiculturelle du Manitoba prépare ses États généraux, qui se tiendront au mois d’avril, afin d’évaluer le chemin parcouru. L’organisme lance des consultations communautaires dès lundi jusqu’au 31 mars 2023 afin de préparer l’échéancier du printemps. Cette consultation s’adresse aux associations communautaires, aux groupes d’intérêts et à toute personne qui s’intéresse aux enjeux de l’immigration, à l’intégration et à l’épanouissement des immigrants francophones au Manitoba, indique un communiqué de presse de l’Amicale. Les États généraux devront faire le point sur les résultats et les réalisations de deux décennies d’existence de l’organisme. Il y a 20 ans, il n’y avait pas beaucoup d’immigrants francophones, explique le président de l’Amicale, Alphonse Lawson-Hellu. AILLEURS SUR INFO : Trump sera reçu par Biden à la Maison-Blanche pour amorcer une transition historique Ceux qui sont venus à ce moment manquaient de structure d’accueil, c’est l’Amicale qui a proposé pour la première fois de doter l’immigration francophone d’une structure d’accueil, poursuit-il. Les commentaires recueillis lors des consultations seront présentés pendant les États généraux, explique M. Lawson. Ceux qui sont arrivés il y a 20 ans, aujourd’hui je pense c’est le moment de faire le bilan, cette rétrospective pour voir quels ont été les succès en terme d’intégration, aussi les échecs, et permettre justement à ce que nous puissions corriger ce qu’il a lieu de corriger. Parce qu’il y a beaucoup de défis. Les consultations envisagées se dérouleront autour de 11 axes : Immigration francophone Intégration professionnelle des immigrants Intégration socio-économique des immigrants Préservation et promotion de la multiculturalité Racisme, discrimination et inégalités La promotion de la francophonie Solidarité communautaire Représentation et participation à la vie politique et communautaire Santé, sport, éducation, jeunesse, musique et art Moyens financiers et ressources humaines Proposition de changement nom Des défis de l’immigration francophone au Manitoba Malgré des progrès, ces dernières années de nombreux obstacles se sont dressés sur le chemin de l’immigration francophone au Manitoba. Par exemple, les organismes francophones d’immigration dans la province continuent de réclamer une augmentation du nombre d’immigrants francophones sélectionnés par la province. La cible annuelle de 7 % d’immigrants ayant le français comme langue de base, retenue par la province, est rarement atteinte sinon fictive, selon les organisations francophones. En décembre 2022, et selon des documents relatifs au conseil consultatif sur l’immigration obtenus grâce à une demande d’accès à l’information, le Manitoba n’a pas adopté formellement de cible d’immigration francophone. Des organismes manitobains ont recommandé à la province, dans un livre blanc dévoilé en novembre 2022, de faire passer à 15 % d’ici 2036 sa cible en matière d’immigration francophone. Cette cible souhaitée est bien en-dessous de ce que réclame la Fédération des communautés francophones et acadienne au fédéral. Celle-ci a en effet demandé à Ottawa d’accueillir 12 % d’immigrants francophones dès 2024 et 20 % d’ici 2036, afin d’éviter la décroissance démographique des francophones en situation minoritaire. En plus des défis relatifs à la sélection et à l’accueil des immigrants francophones dans la province, l’enjeu de la rétention demeure crucial, car de nombreux francophones décident de s’établir dans d’autres provinces, ne pouvant pas vivre leur francophonie pour certains, et incapables de trouver un emploi à cause d’un manque de connaissance de l’anglais dans un milieu francophone minoritaire pour d’autres. Mais, récemment, le Réseau en immigration francophone a observé des améliorations, soulignant qu’en 2021, sur près de 450 immigrants d’expression française qui se sont installés dans la province, le taux de rétention était autour de 70 à 75 %. En outre, de nombreux immigrants installés en milieu rural, en dehors des principaux centres urbains, doivent composer avec d’autres défis, parmi lesquels les difficultés d’accès à l’emploi et aux services en français. Radio-Canada Publié le 4 février 2023 à 20 h 09 HNC adminhttps://amicaledelafrancophonie.com/wp-admin/post-new.php

Forum de la francophonie : l’apprentissage continue
Angela Cassie, qui se représente à la vice-présidence de la SFM. Photo : Ophélie Doireau. Forum de la francophonie : l’apprentissage continue Par Ophélie DOIREAU et Morgane LEMÉE La Liberté Le troisième Forum de la francophonie a réuni environ 80 personnes le 25 septembre, au sous-sol de la Cathédrale de Saint-Boniface. L’objectif : faire le point sur l’avancement du Plan stratégique de la francophonie du Manitoba. Et sur ce qu’il faudra entreprendre pour l’améliorer. Par Ophélie DOIREAU et Morgane LEMÉE Au programme de la soirée : présentation des avancements pour chacun des cinq axes stratégiques du Plan stratégique communautaire (PSC), tables rondes et élections des huit membres organisationnels sectoriels du Conseil d’administration de la SFM. (1) Six membres ont été réélus pour un nouveau mandat d’un an. Pour le secteur éducation : Monique Guénette ; juridique : Denis Guénette ; milieu rural et municipalités : Armand Poirier ; patrimoine : Philippe Mailhot ; santé et services sociaux : Janique Fortier ; sport : Joël Martine. Pour le secteur de la culture, Nathalie Thiesen laisse sa place à Alphonse Lawson, aussi président de l’Amicale de la francophonie multiculturelle du Manitoba. Personne n’a été élu pour le secteur économie et finances. À ce sujet, Louis Allain, directeur général du CDEM : « Nous n’avions pas anticipé que Denis Tétrault ne se représenterait pas. Le CA de la SFM nommera quelqu’un lors de son AGA. » (2) Pour ce troisième forum, la SFM a décidé de changer le format en faisant un rapport commun basé sur les cinq axes stratégiques, plutôt que de lire 22 rapports. Angela Cassie, vice-présidente de la SFM : « Dès le début, on savait que le rapport allait être gros. On voulait offrir à tous les nouveaux membres du CA de parler. Les gens nous ont fait remarquer qu’il n’y avait pas assez d’occasion de dialogue. Cette année, nous voulions que ce forum soit plus participatif et que l’on puisse contribuer. » Angela Cassie précise que les rapports fournis n’abordent pas encore des résultats, mais sont plutôt basés sur les projets. « Beaucoup d’organismes ont fait des ajustements dans leur propre plan stratégique pour s’aligner avec le PSC. La prochaine étape serait sûrement de faire un rapport des résultats. » À chaque table ronde, des employés de la SFM récoltaient les idées et commentaires des membres participants. Angela Cassie : « Nous ne savons pas encore ce que nous allons faire de toutes ces informations. Il faudra les trier et les analyser. Nous rendrons sûrement un rapport plus tard. Nous ferons aussi encore une fois un sondage. Est-ce que c’est le modèle que nous allons garder? Il y aura certainement encore des ajustements à faire. » Daniel Boucher, directeur général de la SFM, ajoute : « Ce nouveau format est un test, nous avons pris en compte les commentaires de l’an passé et nous allons continuer de nous ajuster. Nous sommes encore en train d’apprendre. » (1) Axe 1 : Vitalité et pérennité. Axe 2 : Services. Axe 3 : Diversité et inclusion. Axe 4 : Fierté, célébration et participation. Axe 5 : Capacités et structures sociales, communautaires et institutionnelles. (2) Le forum se tient dans la perspective de l’AGA de la SFM du 17 octobre, où le conseil d’administration de 22 membres sera complété. Par Ophélie DOIREAU et Morgane LEMÉE La Liberté https://www.la-liberte.ca/2019/09/27/forum-de-la-francophonie-lapprentissage-continue/

Le renouveau de l’Amicale de la francophonie
L’Amicale de la francophonie multiculturelle du Manitoba a désormais un nouveau conseil d’administration.Photo : @blandine.tona sur Facebook Le renouveau de l’Amicale de la francophonie Par Chloé Dioré de Périgny Radio-Canada L’Amicale de la francophonie multiculturelle du Manitoba a tenu vendredi dernier sa première assemblée générale depuis 2013. Le nouveau conseil d’administration, élu à l’occasion, voudrait redonner de la « vitalité » à l’organisme. Il fallait qu’on fasse les changements maintenant, que l’on mette des personnes engagées [au conseil d’administration] et que ce qui s’est produit [l’absence d’assemblée depuis six ans] ne se reproduise plus, déclare la nouvelle conseillère de l’organisme, Blandine Tona. Selon elle, le fait qu’il n’y a eu aucune assemblée générale depuis 2013 était une source de frustration au sein de l’association. C’est ce qui l’a incitée à reprendre le flambeau de l’organisme. Quand on veut quelque chose, de la transparence ou de la reddition de comptes, on met la main à la pâte. Je pense que plusieurs personnes ont embarqué dans cette idéologie, soutient Blandine Tona. AILLEURS SUR INFO : Trump sera reçu par Biden à la Maison-Blanche pour amorcer une transition historique Vendredi, tous les membres du conseil d’administration ont été renouvelés à l’assemblée générale. L’ancien conseiller Alphonse Lawson est le seul qui fait partie de la nouvelle équipe de direction, cette fois à titre de président. Un vent de jeunesse J’ai vu toute une génération de jeunes prêts à donner un nouveau souffle à l’Amicale, déclare un des membres fondateurs de l’association, Ibrahima Diallo. Celui qui a été le médiateur entre cette nouvelle génération de francophones engagés et l’ancien conseil d’administration en décembre dernier est confiant quant à l’avenir de l’association. C’est un très bon départ. C’est des gens qui sont extrêmement engagés, qui veulent faire bouger les choses, dit-il. Ce qui est important aujourd’hui, c’est qu’on se rappelle pourquoi on a créé l’Amicale, qu’on se rappelle le travail essentiel qui est là, qui va au-delà des identités, des groupes ethniques et culturels, et que l’on recrée cette vitalité, affirme Blandine Tona. Selon la conseillère, le président de l’organisme a bien confirmé une chose :L’Amicale est à jour au niveau de toutes les obligations provinciales et fonctionne en toute légalité. Par Chloé Dioré de Périgny Radio-Canada https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1173487/amicale-francophonie-manitoba